750 grammes
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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 16:26


Les enfants raffolent de ces petits choux légèrement sucrés, très légers, que l'on avale en deux bouchées. Par contre, il faut le reconnaître, la préparation est plutôt physique...

Ingrédients :

250 cc d'eau
1/2 cc de sel
50 g de sucre en poudre
80 g de beurre
125 g de farine
3-4 oeufs
sucre en boule

Faire chauffer, dans une casserole, l'eau, le sucre en poudre, le beurre et le sel.

Quand le beurre est fondu, 

on verse la farine et on mélange vigoureusement, à la cuillère en bois, sur feu très doux, jusqu'à ce que l'appareil se dessèche et se décolle de la casserole. Laisser refroidir 5 minutes.

Incorporer, toujours en mélangeant vigoureusement, les oeufs un par un. 

Attention, cela dépend de la grosseur des oeufs (en général 3 gros ou 4 petits), la pâte ne doit pas devenir liquide.

Avec une petite cuillère on façonne de petites boules que l'on dispose, régulièrement espacées, sur la plaque de cuisson.

Saupoudrer de sucre en boule.

Faire cuire 20 mn à 200 °C pour de grosses chouquettes, 16 minutes pour des petites.

Laissez refroidir sur grille.

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11 mai 2009 1 11 /05 /mai /2009 16:01


Cette recette est une recette de famille. Je ne l'avais jamais noté, l'ayant vu faire par ma grand mère tellement de fois et fait de mon coté quasiment autant, qu'elle vient tout instinctivement sous mes doigts.

Cette fois ci, je la photographie et je la publie.

Pour 10 personnes, il faut :

- 2kg d'échine de porc sans os, en dés (j'ai de la chance, mon boucher a un sublime porc noir Gascon)
- 2 oignons
- 2 boîtes de conserve de tomates entières pelées
- 2 morceaux de sucre
- 2 cc de piment en poudre (piment d'Espelette si vous avez)
- 250 ml de vin blanc sec
- bouquet garni
- deux cubes de bouillon de volaille
- huile d'arachide

Faire chauffer l'huile dans une sauteuse et y saisir les dés de porc par petite quantité, ils ne doivent pas se toucher.

Les réserver.
Emincer les oignons et les faire revenir dans le suc de cuisson du porc.

Quand ils deviennent translucide, ajouter le porc, les deux boîtes de tomates non égouttées, le sucre (ça casse l'acidité de la tomate), le piment, le vin blanc, les cubes de bouillon, et le bouquet garni. 
 

Laissez doucement mijoter à couvert 1h15, en remuant de temps à temps. Retirez la viande et laissez la sauce réduire.

On peut le servir avec des pâtes, ou des pommes vapeur, mais le mieux c'est un riz blanc ou encore un riz "Cantonnais"

- 500 g de riz, Basmati par exemple.
- 3 oeufs
- quelques feuilles de salade verte genre laitue
- une petite boite de petits pois
- 15g de champignons noirs

A noter, que comme je n'aime pas trop l'association crevette-poulet (à part dans la paella), je ne mets pas de crevette dans ce cas là.

Cuire le riz dans une grande quantité d'eau.

Cuire les champignons noir dans de l'eau chaude.

Battre chaque oeuf séparément et le cuire comme une crêpe très fine que l'on roule quand elle est encore un peu baveuse. La découper en tranche.

Couper la laitue en lanières.

Au dernier moment, mélanger riz chaud, laitue, omelette, champignons noirs émincés et petits pois.

Servir aussitôt sinon la laitue sera cuite par la chaleur du riz.

 

 

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9 mai 2009 6 09 /05 /mai /2009 09:09


En mai 1994 je suis tombé sur une recette de cannelés dans la Dépêche du Midi. Je me suis empressé de la découper.

Le grand chef Alain Dutournier  livrait ses secrets pour réaliser ces petits gâteaux tellement délicieux.
L'astuce, c'est d'utiliser du lait concentré non sucré.

Cette recette est beaucoup plus rapide à mettre en oeuvre que la recette précédente.

Pour 10 cannelés il faut :

-1 boite de 410g de lait concentré non sucré, genre Gloria
- deux cuillères à soupe de vanille liquide
- 40 g de beurre
- 175 g de sucre en poudre
- 120 g de farine
- 2 jaunes d'oeufs

Matériel :

- Balance
- Cul de poule
- Casserole
- Fouet
- Moules à cannelés

Chauffer le lait concentré, sans bouillir, avec la vanille et le beurre. Laisser fondre le beurre.

Tamiser la farine, y ajouter le sucre.
Verser le lait de manière à former une pâte lisse. 

Incorporer les jaunes d'oeufs battus, puis le rhum.

Laisser quelques heures (deux à trois) au réfrigérateur.

Remplissez les moules en laissant deux/ trois millimètres de libre. Inutile de graisser au beurre si vous utilisez des moules en silicones.

Cuire à 200°, 40 mn.

 

 

 

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7 mai 2009 4 07 /05 /mai /2009 16:13


Comme je dispose de moules à cannelés, et que les ancêtres des cannelés sont les célèbres muffins, pourquoi ne pas tenter des muffins dans mes moules à cannelés ?
Le temps de faire un "Medley" de trois ou quatre recettes trouvés sur l'Internet et hop, je me lance.

Pour 15 muffins :
250 g de farine
125 g de sucre en poudre
1 pincée de sel
2 cc de levure chimique
2 oeufs
125 g de lait
100 g de beurre
100 g de raisin secs
4 cs de rhum
2 cs d'eau fleur d'oranger

Les raisins sont mis à tremper 20 mn dans le rhum et la fleur d'oranger tiédis.
Faire fondre le beurre, ajouter le lait et les oeufs. Battre.
Mélanger la farine tamisée, la levure, le sucre, le sel.
Incorporer rapidement l'appareil liquide à l'appareil sec.
Ajouter les raisins secs égouttés et séchés.
Remplir les moules aux deux tiers.
Les tapoter pour éliminer les éventuelles bulles.
J'ai des moules en silicones, je ne les graisse pas.
Cuisson 18 mn à 200°.
Un cure dent piqué doit ressortir sec.
Laisser refroidir, démouler.

Conclusion : plutôt positif, le verdict de mes testeurs est "Pas mal, tu peut en refaire".
Je vais explorer différentes variations.
Il doit me rester des myrtilles au congélateur...

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6 mai 2009 3 06 /05 /mai /2009 15:36


Certains plats quand ils sortent du four ou certains gâteaux que l'on démoule, suscitent un "Mmmmh ! On va se régaler !"
Et quand on y goûte, c'est la déception.

Essayer de nouvelles recettes c'est parfois périlleux, et je prévois toujours quelque chose en remplacement au cas où. "En cas de recette ratée, ouvrez la boite de ravioli."

Cela me remet en mémoire ce vieux sketch de Daninos où, en voyage en Ecosse, il se voit servir de la Panse de Brebis Farcie.
"Quand le plat est arrivé sur la table, sincèrement, on a cru que c'était de la crotte, mais après qu'on y eut goûté, tout ça, on a regretté que ce n'en fut pas !"

Il y a quelque temps, j'ai essayé un "Cake de pois chiches au curry et carottes". Une recette pour les personnes allergiques au gluten. Résultat, un joli cake tout doré, mais à la première bouchée je me suis rendu compte que la deuxième ne pourrait jamais passer... Hop ! Poubelle immédiatement.

Les champignons farcis au chèvre, c'est le contraire. De petits hémisphères vaguement aplatis, carrément verdâtre, pas très appétissant. Mais, au goût ! Miam !

Alors, c'est une recette de famille chez nous, on ne la sert jamais à des invités.

Ingrédients pour 4 personnes

8 gros champignons de couche
1/2 buchette de chèvre
1/2 bouquet de persil
poivre du moulin

Ne pas laver les champignons mais couper le bout terreux (que l'on jette) et le pied (que l'on garde).
Peler la tête.

Mixer les pieds, le persil et le fromage de chèvre avec un tour de moulin de poivre.

Remplir les têtes

Faire cuire 30mn à 200°
Fermez les volets, débranchez le téléphone, ne repondez pas si l'on frappe à la porte et dégustez chaud.

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5 mai 2009 2 05 /05 /mai /2009 16:30


C'est une de mes recettes "joker", simple et rapide à faire. En hiver elle est une fois par semaine sur la table.

Certaines personnes n'aiment pas la soupe à la citrouille et il faut dire que les recettes associant citrouille et pâtes ou riz me sont également assez rebutantes.

Mais avec celle là, j'ai converti même des irréductibles traumatisés dans leur enfance...

Le secret c'est le cumin.  Beaucoup de cumin.

Pour quatre personnes :

700 g de citrouille (poids après épluchage)
1 oignon
1 noix de beurre
2 cc de cumin en grain ou à défaut, en poudre
500 cc d'eau
80 g de crème fraîche
1 cube de bouillon de volaille
poivre

Emincer l'oignon et le faire revenir dans une noix de beurre.

Eplucher la citrouille, retirer les graines, et la découper en gros cubes.

Dans la casserole, la citrouille, le cube de bouillon de volaille, un tour de poivre du moulin, le cumin et mouiller avec l'eau.

 

Laisser cuire environ 15 mn après ébullition. La citrouille doit être tendre.

Ajouter la crème fraîche et mixer au plongeur jusqu'à l'obtention d'un velouté.

Vous pouvez éventuellement la servir avec des croûtons aillés.

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 16:13


Quand j'ai le plaisir d'aller au restaurant (c'est si bon de mettre les pieds sous la table sans passer par la case cuisine), je choisi délibérément les plats que je ne connais pas et j'essaie de comprendre ce que le Chef y a mis, comment il a fait, puis, chez moi je tente de retrouver la recette.

Dans un petit restaurant de Montauban, au bord du Tarn, j'ai eut le plaisir d'admirer et de déguster une "Daube en gelée farcie de foie gras".

A partir d'une recette de Georges Blanc que j'ai un peu remanié, j'ai réussi à recréer la recette que voici.

Attention, je préviens, c'est du lourd, on ne démarre pas ce plat à six heures du soir pour le repas de huit heures après avoir exploré son réfrigérateur.

C'est un plat de fête, la mise en oeuvre est assez longue mais pas difficile du tout.

La préparation demarre l'avant-veille...

Pour 12 personnes :

- 2 kg de boeuf pour daube, écoutez votre boucher, il saura vous conseiller.
- 200 g de foie gras de canard cuit
- 1 pied de veau. 
- 250 g de poitrine de porc fumée
- 250 g d'oignons
- 250 g de carottes
- 250 g de petits pois surgelés
- 250 g d' haricots verts surgelés
- 1 gousse d'ail
- 3 échalotes
- 3/4 de litre de vin blanc sec
- 4 cs d'huile d'olive
- Une pincée de noix de muscade
- Bouquet garni

C'est le pied de veau qui va créer une gelée naturelle, il est indispensable. Demandez à votre boucher de le scier en deux par la longueur.

48 heures à l'avance, dans une terrine, on place le boeuf coupé en petits cubes, la poitrine fumée taillée en dés, le pied de veau, les oignons émincés, les échalotes hachées, l'ail, le bouquet garni, une pincée de muscade, l'huile et on couvre avec le vin blanc.

Un film étirable par dessus et au réfrigérateur pour 24h. De temps en temps, on remue la marinade.

La viande est épongée. On la fait revenir à feu vif dans un peu d'huile jusqu'à ce qu'elle soit colorée.

On ajoute la marinade et les carottes coupées en rondelles. On mouille sans noyer.

Quand la viande commence à se défaire, on arrête la cuisson (deux bonnes heures). C'est important, car si la viande reste ferme, la découpe du résultat final sera impossible. Retirer la viande et la laisser refroidir.

Laisser réduire un peu le jus de cuisson.

Cuire à l'eau les petits pois et les haricots verts tronçonnés.

Dans un très grand moule à cake huilé, on dispose :

- Une couche de viande
- Une couche de légumes verts
- Le foie gras découpé en bâtonnets
- Une couche de viande
- Une couche de légumes verts

Le jus de cuisson filtré est versé dans le moule, on tapote un peu afin qu'il aille bien partout. On filme. Une planche de la taille exacte du moule est placé sur le dessus, avec un poids, genre deux grosses boîtes de conserve. 

Le tout revient au réfrigérateur pour une nuit.

Juste avant de servir, on baigne le moule dans un peu d'eau chaude et on démoule. A déguster avec une salade verte.

Certes, c'est loin d'être une recette "minute", mais c'est une occasion de manger de la daube en été...

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3 mai 2009 7 03 /05 /mai /2009 21:41

 

 


Il faisait si beau aujourd'hui.  Le printemps nous est tombé sur la peau, d'un coup, sans prévenir. Après ces journées de pluie morose il fallait en profiter.

Alors, jardinage, lecture au soleil et longue promenade à vélo. Pour le repas dominical, un pique nique avec une salade tomate/poivron/olive/mozarella et des cannelés de la veille comme dessert.

La Garonne est en crue, mais les chemins de terre vers le jardin des Ramiers de Blagnac étaient praticables. L'occasion de voir comment la municipalité a réhabilité ce lieu, et c'est une merveille. Avec, en particulier, le détournement des anciens bassins d'épuration des eaux en mare à poissons, grenouilles et nénuphars.

J'en ai profité pour faire quelques photos, en appliquant une des astuces d'un de mes artistes photographe préféré : "Plus il y a de lumière, plus tu mets de flash"

 

 

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2 mai 2009 6 02 /05 /mai /2009 15:43

Nous avons une langue magnifique, riche, complexe. Elle est aussi surtout mouvante.

J'adore écouter les gens parler. Et plus particulièrement les jeunes. Leur esprit de rébellion et leur volonté de recherche d'identité les poussent à mettre en place un dialecte à eux, où l'on se sent souvent perdu.

"Je kiffe ça", "C'est trop bien".

Quand j'avais leur âge, j'ai vécu le "Ça me botte", "C'est bath ", "C'est bonnard" puis la mode vint au "C'est méchamment bien" puis "Giga bien". Aujourd'hui, tout cela est tombé en désuétude.

Mais, à contrario, il y a les dérives, les mots pris à contresens qui peu à peu installent leurs pantoufles dans notre quotidien linguistique. Par exemple, beaucoup de personnes font la confusion entre "détonner" et "dénoter". "Tu ne crois pas qu'une chemise jaune avec une cravate bleue cela dénote ?"
Hic ! Cela me crispe...

Ces argots, ces dialectes, génèrent des expressions qui parfois passent une étape décisive et entrent au dictionnaire par la grande porte.

Une de mes fascination est le Largonji.

Au XIX ème siècle les bouchers des abattoirs Parisiens, furent amenés à recruter chez les mauvais garçon du quartier. Ils avaient leur langage à eux, le Largonji, basé sur une manipulation des mots existants.

Rapidement, ce fut le jargon des bouchers. La mise en oeuvre est assez tordue je l'explique.

Vous prenez n'importe quel mot. Vous en retirez la première lettre.
Par exemple BOUCHER, vous donne OUCHER et la lettre B.
Vous ajoutez un L au début cela donne LOUCHER, il vous reste le B, ne le jetez pas, il va servir.
La première lettre mise de coté vous l'ajoutez à la fin cela donne LOUCHERB.
Pour conclure, vous raboutez ce que vous voulez derrière, mais il faut que cela sonne. Le EM est très souvent employé, on obtient donc :

LOUCHERBEM. Louchébem, c'est un boucher.

Donc JARGON, devient LARGONJI.

Certains mots Largonji, perdurent encore. "En douce", se dit parfois "en loucedé". Et même parfois, gloire ultime, sont entrés au dictionnaire : fou, louf, loufoque.

Alors, pour finir sur une note théâtrale, "Exercices de style" de M Queneau :

"Un lourjingue vers lidimège sur la lateformeplic d'un lobustotem..."

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1 mai 2009 5 01 /05 /mai /2009 15:06

Aujourd'hui, mission "petits feuilletés pour l'apéritif".

La technique est simple, une pâte feuilletée du commerce, on la tartine d'un appareil et on la roule. Soit en deux fois pour faire des palmiers, soit en une fois pour faire des escargots. Une bonne demi-heure au congélateur pour lui donner de la fermeté, on la découpe en tronçons, et on cuit au four un petit quart d'heure à 200°C. Inutile de chemiser, la pâte feuilletée contient assez de matières grasses pour ne pas que cela colle.

Stellla explique cela mieux que moi sur son blog 

J'ai donc refait mes classiques :

- Un demi fromage de chèvre frais, une cuillère à café de miel, quelques pincées de quatre épices.

- Un demi boursin au poivre, du jambon cuit coupé en lanières

Une adaptation personnelle de la recette de Stellla :

- Caviar de tomate à l'ail et viande de grison

Et une improvisation :

- Sauce tomate et filets d'anchois à l'huile

Tout était délicieux, avec une préférence pour les deux derniers. A vous d'essayer, inventez !

 

 

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