750 grammes
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22 avril 2009 3 22 /04 /avril /2009 15:06

Chaud les coeurs, il y a quand même des gens bien dans ce monde !

Voilà plusieurs années que je suis sur une liste d'attente pour l'acquisition d'un sympathique mammifère cornu, un Zébu.

Voici l'histoire :

De passage à Madagascar, un aviateur Français a décidé de créer une association pour aider les paysans Malgaches. Ses amis lui on dit "tu n'osera pas l'appeler Zob" !

Et bien, si... Ce fut la "Zebu Overseas Bank", nom changé quelques années plus tard en "Zebu Overseas Board" ("Bank" entraînant des complications juridiques...)

Le principe est simple, vous achetez un animal qui sera confié à une famille Malgache et vous créer un PEZ (Plan Epargne Zébu) Vous pouvez choisir le nom de l'animal (moi, c'est "BokéBoké", le premier mot de mon fiston)

    

Il faut savoir qu'un Zébu femelle est un extraordinaire atout là bas, elle fournit du lait, tire la charrue ou la charrette, et donne de temps à autre naissance à un petit Zébulon...

Et à la fin, désolé, ce sera des steaks et des ceintures en cuir. Rien ne se perd.

Ce n'est pas un don, et c'est là la beauté de la chose, c'est un partenariat

Ce n'est plus la main qui donne, mais la poignée de main.

Bon, d'accord, si vous voulez retirer vos dividendes, il faudra aller à Madagascar où vous pourrez d'ailleurs rencontrer votre ami Zébu.

Attention, l'attente risque d'être longue (il faut trouver un Zébu à acheter), mais il parait que les PEC (Plan d'Epargne Cochon) sont plus rapides à obtenir. 

Et en plus, ils ne se prennent pas au sérieux, leur démarche pétille d'humour, d'humanité et elle fonctionne !

Voici leur site : La ZOB 

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21 avril 2009 2 21 /04 /avril /2009 15:31

Il y a un peu plus d'un an, j'ai craqué pour une machine à pain (MAP). Oh! Je faisait mon pain depuis quelques années, mais il faut l'avouer, le pétrissage, c'est long et fatiguant. Alors, se lancer dans l'opération trois fois par semaine, on se lasse vite.

Les boulangers de mon quartier sont gentils, mais leur pain n'est vraiment pas génial, une baguette achetée le matin est déjà sèche le soir...

Il faut le dire tout de suite, une MAP c'est parfait pour toute la phase de pétrissage, mais la cuisson, il vaut mieux éviter. La croûte est toujours trop fine et la forme du pain, hum, c'est cubique quoi.

 

Alors, j'ai opté pour un pétrissage à la machine et une cuisson au four traditionnel.

Quand on fait son pain soit même, on sait exactement ce qu'il y a dedans, et les variations sont infinies, on peut ajouter des graines de tournesol, de lin, de pavot, de sésame, choisir des farines plus rudes, ou même remplacer une partie de la farine par de la semoule fine...

Pendant pas mal de temps j'ai suivi la méthode du Poolish Viennois. Cela donne un pain d'une bonne texture, mais il faut s'y prendre la veille. Là aussi trop contraignant.

Maintenant, depuis que je suis tombé sur la recette du Levain Liquide Kayser,

je ne la quitte plus. C'est simple, excellent au goût, et très économique en levure. Il faut juste régénérer son levain tous les quinze jours, cela prends deux minutes. Mon levain dure depuis presque un an déjà.

Et pour ceux qui sont soucieux de leur porte monnaie, une MAP, dans une famille qui est fan de tartines, c'est amorti en six mois...

J'ai maintenant tout un stock de recettes, je vais les mettre au propre et les publier.

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19 avril 2009 7 19 /04 /avril /2009 17:03


Dans mon quartier, il y a une école et un boulevard qui s'appellent "Pierre et Marie Curie".
Sur le boulevard, une résidence vient d'être construite et comme "Résidence Pierre et Marie Curie" devait faire un peu long, ce sera "Résidence Pierre Curie"

Alors d'accord, Pierre Curie était loin d'être un bras cassé, c'était un scientifique brillant. Mais Marie, première femme à avoir reçu un Nobel... Et un deuxième dans la foulée ! Seule femme à avoir réussi cela, un en physique, un en chimie, elle ne mériterait pas plus de considération et pour une fois de passer un peu devant ?

Alors pour moi ce sera "Marie et Pierre Curie". Point.

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18 avril 2009 6 18 /04 /avril /2009 17:35


J'adore faire les brocantes sauvages et les vides-greniers.  Difficile, de faire la distinction entre les deux, car cela se mélange souvent.
Si la personne en face de vous propose à la vente un peu n'importe quoi par terre, c'est un amateur.
Si tout est bien propre, bien ordonné, dépoussiéré, que le vendeur à un parasol, le thermos, des vitrines pour les objets délicats, la veste en velours usé qui fait "genre", c'est un professionnel, c'est sur.

Quand le temps est beau, c'est un régal d'abord pour les yeux et puis parfois, on fait des trouvailles et des bonne affaires. Souvent, j'ai mon appareil photo à la main et je photographie les objets qui me plaisent.

Ce que j'apprécie le plus, visuellement parlant, ce sont les transparences et les reflets. Mais, si j'était moins raisonnable je me constituerait une collection de vieux outils. C'est très émouvant quand on tombe sur un instrument à la lame usée, au manche en bois poli par plusieurs générations et dont on ne devine même pas la fonction... Peut être l'ultime relique d'un corps de métier disparu ?

Ces grands déballages, ce sont des musées vivants des objets délaissés, aimés, appréciés puis abandonnés car considérés comme démodés. C'est un recyclage des excès de notre société de consommation.

Certains stand de jouets sont époustouflants. Comment peut on offrir tout cela à un enfant ?

C'est aussi des témoignages. Je me rappelle être tombé sur une carte de voeux "Bonne année 1914" avec une dame en froufrou et ombrelle qui faisait la bise (de loin) à un jeune militaire...

C'est aussi beaucoup de personnes qui veulent faire plaisir et sont heureux de "vendre" pour un euro une caisse pleine de "PlayMobils" à un petit garçon aux yeux brillants d'envie.

 

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14 avril 2009 2 14 /04 /avril /2009 18:53


J'ai toujours eut une sérieuse appréhension du vide. Ce n'est pas une phobie, mais même sur une échelle de 1 à 5, je ne suis jamais tranquille. Mais bon, je n'en ai jamais trop parlé, on a sa fierté. Jusqu'au jour où tous les amis du théâtre, pour marquer le coup de mes 40 ans, m'ont fait la surprise de m'offrir un baptême de l'air en montgolfière...

"Tu va voir, tu vas t'éclater !"

"J'espère pas trop tout de même..."

Le jour venu, à la Roque Gageac, dans le Périgord, près de Cahors, je me retrouve dans un champ. C'est presque la fin de la journée, le soleil est rasant et le lieu magnifique. La montgolfière est amenée dans une estafette et on commence à la dérouler. Je ressent une forte appréhension. Et là, le tissu se coince dans la poignée du véhicule et craaaac... Déchirée.

Les spécialistes se concertent, et le verdict est sans appel, impossible de voler. Rendez vous est donné dans un mois.

Nous en profitons pour visiter le village de la Roque Gageac, c'est un site exceptionnel, quelques maisons de pierre accrochées à une falaise, exposée plein sud, un micro climat qui permet à toute sorte de plantes du sud de se développer avec exubérance : agrumes, plantes grasses y foisonnent.

Un mois plus tard, nouvel essai, toujours au couché du soleil, petit vent, et là superbe ! Des paysages de rêve, une lumière incroyable, une expérience inoubliable.

Et un atterrissage mouvementé, à la tombée de la nuit, dans un pré minuscule après que la nacelle ce soit frayée un passage dans les branches hautes des arbres...

Un petit conseil, si vous envisagez un périple en montgolfière, n'oubliez pas la casquette, car le brûleur au dessus de votre tête chauffe drôlement !

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 16:15

J'était en Terminale et je préparait mon bac, comme il se doit. Par un concours de circonstances, cette année là, je suis tombé sur un florilège de vrais professeurs qui m'ont appris des choses qui m'ont marquées définitivement.

Un jour, notre professeur d'histoire nous à dit, je cite de mémoire :

"Nous devons travailler la guerre de 14-18 qui fait partie du programme. Mais avant de commencer, je voudrais vous lire un texte. Il faut se remettre dans le contexte. C'est la guerre depuis deux ans. Beaucoup de combattants ont à peine plus que votre âge. Ils vivent depuis deux ans dans les tranchées au milieu des rats, infestés par les poux, mangés par la crasse et la gale. Ils mangent des choses immondes. Ils dorment (quand ils le peuvent) dans la boue. Ils ont vu leurs compagnons d'arme déchiquetés à coté d'eux dans une guerre de position qui n'avance plus et dont ils n'ont jamais compris le sens. Et ils reçoivent ce texte, que leur officier leur lit dans un fond sonore d'explosions lointaines."

Ce texte, je l'ai recopié et je l'ai encore.

UN SOLDAT QUI NE SALUT PAS N'EST PAS UN SOLDAT...

C'est un sauvage.

12 D.I.
Etat-Major

P.C. le 8 octobre 1916

Le général commandant la division a constaté que, d'une manière générale, le salut était gauchement exécuté par les hommes et médiocrement rendu par les officiers.

En conséquence, le salut sera exécuté à la 12e D.I. conformément aux prescriptions ci-dessous :

--- Le Salut du Vrai Poilu ----
(3 temps)

1er temps - En vrai coq gaulois, se redresser vivement sur ses ergots, rassembler vigoureusement les talons. Porter lestement la main droite dans la position du salut réglementaire, tendre tout ses muscles, la poitrine bombée, les épaules effacées, le ventre rentré, la main gauche ouverte, le petit doigt sur la couture du pantalon. Planter carrément les yeux dans les yeux du supérieur, relever le menton et dire intérieurement :
<< Je suis fier d'être un Poilu.>>

2ème temps - Baisser imperceptiblement le menton, faire rire ses yeux et dire intérieurement à l'adresse de son supérieur : 
<< Tu en es un aussi, tu gueules quelque fois, mais cela ne fait rien, tu peut compter sur moi.>>

3ème temps - Relever le menton, se grandir par une extension du tronc, penser aux boches, et crier intérieurement : <<On les aura, les salauds.>>

 

--- Le Salut de l'Officier---
(2 temps)

1er temps - Envelopper le soldat d'un regard affectueux, lui rendre le salut les yeux dans yeux, lui sourire discrètement et lui dire intérieurement :
<<Tu es sale, mais tu es beau.>>

2ème temps - Relever le menton, penser aux boches et dire intérieurement :
<< Grâce à toi, on les aura, les cochons.>>

Ces textes devront être appris par coeur.

Signé: Général Brissaud.

 

Personnellement, cette lettre, je l'ai appris par coeur et je ne l'ai jamais oublié. 

J'ai englouti les livres de Remarque et Dorgelès juste après...

 

 

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31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 16:39

J'ai toujours eut du mal à imaginer une maison sans chat. Le chat est l'opposé, et pourtant le complémentaire de l'homme. L'homme dort la nuit et travaille le jour, le chat dort le jour et se promène la nuit.

Oh! J'aime aussi la complicité du chien, sa dévotion. Quand un chien vous regarde, il vous dit "Je t'aime, tu es mon maître, mon Dieu".

Le regard du chat, c'est plutôt "Tu te plaît chez moi ? C'est quand qu'on mange ?"

On peut forcer la caresse d'un chien, jamais celle d'un chat.Le chien est utile, il protège, il surveille, il vous défend. Il se fera tuer pour vous. 
Pas un chat.
Alors à quoi sert un chat ? Chasser les souris ? Mes chats n'en ont jamais rencontré. L'un d'eux c'est même faire mordre au museau par une musaraigne... Il a fait deux, trois cabrioles, la bestiole fermement accrochée avant qu'elle ne lâche enfin prise. 

Pitoyable.

Insensible le chat ? Moins qu'on ne le crois. J'ai souvent explosé de rire devant un de ses sauts manqués et je l'ai vu partir l'échine basse, les oreilles couchées. Tout dans son attitude disant "Tu te moques, je te méprise."

Inutile un chat ? Un parasite ? Non. Et je l'ai compris depuis peu. Il est le garant de notre sommeil. Car c'est un professionnel du domaine. Il pratique d'ailleurs beaucoup pour ne pas perdre la main. Le protecteur de nos nuits.

La maison s'étire, craque, grince. Surtout les vieilles maisons avec poutres et planchers en bois qui bougent comme des bateaux. Parfois, dans le silence et l'obscurité, certains de ces soupirs peuvent être inquiétants... Alors, dans un demi-sommeil, on se dit "Ce n'est rien que le chat qui se balade." et on se rendort paisiblement.


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29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 18:47

Nous jouions dans la rue, lors du Festival d'Aurillac, Cour de Noailles, une adaptation de Don Quichotte, "Ding Dingue Don Quichotte". C'était moi, le Chevalier à la Triste Figure.

Je m'était laissé pousser le bouc pour coller à mon personnage. Je l'ai porté pendant près de deux ans, et je peut vous dire que ça pique ! Surtout la nuit, quand le visage repose sur l'oreiller. Je ne me suis jamais habitué à la barbe et c'est avec soulagement que je l'ai rasé...

Donc, à la fin de la pièce, Don Quichotte, touché par la lance du Chevalier Aux Miroirs tombe à terre et agonise dans les bras de Sancho Pancha.

Et là, ce soir là, à Aurillac, en plein dans la réplique "Je suis fatigué, à l’article de la mort, et je voudrais partir de telle manière que l’on en puisse conclure que ma vie n’a pas été si mauvaise qu’elle vaille la réputation de fou…" un petit chien blanc sort du public, la queue entre les jambes et vient me lécher le nez en gémissant.

Moment magique. 

Je dois avouer que cela a été très dur de retenir le fou-rire (on le voit sur la photo). Le public, lui ne s'est pas gêné !

Nous avons envisagé une tournée dans les Centres SPA de la région, mais cela ne s'est jamais concrétisé.

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27 mars 2009 5 27 /03 /mars /2009 16:00
Nous sommes à Aurillac, Festival de Théâtre de Rue, en Août 2003. Nous allons jouer...

En attendant nous prenons la température de la ville, il fait beau. 

Et puis voilà c'est à nous... 

On arrive en voiture, Cours de Noailles, avec les accessoires (on a le laisser-passer car la ville est fermée à la circulation). La troupe précédente termine. Elle fait circuler le chapeau, cela marche bien pour eux.

Un des acteurs s'approche de nous et nous souffle "Ne laissez pas partir les gens, chauffez-les.". Conseil avisé de vieux briscards à de petits nouveaux qui tremblent dans leur costume. 

C'est ça Aurillac. 

Il y a normalement dix minutes de battement entre chaque spectacle. Tout est calé comme un horaire de la SNCF, sur un même lieu les spectacles se succèdent les uns derrière les autres de 9h30 du matin à minuit passé.

Alors, pendant que je met en place les accessoires mon comparse commence à s'adresser à la foule pour la garder assise. Improvisation totale.

Et puis, hop, ni une ni deux, on se lance et on joue. Ça se passe plutôt bien. L'acoustique est un peu étrange, on n'a pas l'habitude des espaces dégagés du plein air.  Pas de retour de son :  il s'en va mais ne reviens que très longtemps après, réfléchit par les façades des maisons . Alors on force le volume en espérant que la voix ne tremble pas...

Les saluts.  On fait passer le chapeau. Ouaih !  Plutôt bien ! De quoi se payer quelques pots et un plat de Tripoux... Mais on est aphone. La semaine va être dure !

A la terrasse d'un petit bistrot sympa (il n'y a que ça là bas) on soigne notre gorge avec une mousse glacée. 

Debriefing. 

Conclusion : notre promotion est trop faible. Il faut afficher plus (la ville est remplie d'affiches accrochées avec des ficelles et des fils de fer) et distribuer des tracts une heure avant le spectacle, dans la rue, dans nos personnages, donner au gens l'envie de venir. Nous ferons cela demain. En attendant, ce soir, il y a tellement de choses à voir...

L'image c'est "Scottish not dead" un spectacle merveilleux mêlant jonglerie, acrobaties et théâtre, je l'ai vu deux fois...


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22 mars 2009 7 22 /03 /mars /2009 14:31
Nous tournions dans de petites salles, un spectacle à deux acteurs quand un jour, mon comparse m'a demandé "Ca te dirait de faire une version 'rue' pour Aurillac ?" :

Pour moi, Aurillac, c'était le Cantal, les vaches, le fromage... Point. J'ai appris depuis que c'était aussi les parapluies (la capitale, quand on voit le climat on comprends), l'aligot, les truffades, les tripes, et le Festival de Théâtre de Rue. Celui ci à lieu la dernière semaine d'Août, chaque année.

J'ai dit "Ok, tant que l'on joue..."

Nous avons réduit notre spectacle d'une heure vingt à quarante cinq minutes et envoyé un dossier.

Il a été accepté. Nous savions que l'on allait jouer tous les jours de la semaine, mais ni quand, ni où...

On a calé le spectacle sur le nouveau format, on a répété, répété, et à la fin de l'été, nous avons chargé la voiture et filé sur Aurillac.

Déjà, la ville est superbe, nichée entre des collines d'un vert incroyable. Des petites rues, des placettes, appelées "cours" là bas. Et des vaches partout. Enfin, dans les champs autour, pas dans la ville, bien sur.

Arrivé sur place, l'impression d'être dans une fourmilière. L'accueil est impeccable, nous avons nos dates, nos heures, nous jouerons Cours de Noailles, quatre dates, du Mercredi au Samedi. Va falloir gérer sa voix, car on gueule pas mal dans ce spectacle. Un stock d'Euphon, de miel et de pastilles de menthe est constitué en prévision.

Première descente en ville pour repérer les lieux. Et première surprise, quand un piéton approche d'un passage clouté, les voitures s'arrêtent... Cela nous change de Toulouse !

Le premier jour, comme l'on ne joue qu'en fin d'après midi, on se promène un peu dans la ville. On en profite pour récupérer le programme de la journée. C'est de la folie. Imaginez une feuille de papier grande comme une carte Michelin, avec écrit tout fin près de 300 horaires de spectacles, il en démarre plusieurs toutes les cinq minutes. On en choisit quelques un au hasard. Saperlipopette ! Et en plus ils sont bons les gars ! 

Il y aussi des troupes qui occupent les rues avec des personnages gigantesques et des maquillages superbes. ( La photo, c'est "Le poulpe", un personnage sur échasses qui fait des bulles, vous trouverez d'autres photo ici) Personnellement, je commence à me sentir mal. Le trac arrive.

Et il y a les spectateurs habitués, qui viennent parfois de loin, les "festivaliers", en K-way, le siège pliable sous le bras, petit sac à dos avec les réserves d'eau, de bonnes chaussures de marche,  le programme à la main, ils savent où ils vont. Ils foncent. Leur planning est serré, il y a 12 spectacles à voir dans la journée. Parce qu'en plus, ce n'est pas du chaland ordinaire, c'est de l'habitué, de celui à qui on ne le fait pas, qui en a vu d'autre.

Tous les spectacles sont gratuits et on travaille '"au chapeau", les spectateurs donnent quelques pièces de monnaie si le spectacle leur a plu.

Aurillac, c'est vraiment unique, un étrange mélange de calme et d'effervescence. C'est à voir et encore mieux, à vivre.

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